- capoter
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• 1877; de capote (2o)♦ Garnir d'une capote; fermer la capote de. Capoter une voiture. capoter 2. capoter [ kapɔte ] v. intr. <conjug. : 1>1 ♦ Mar. Être renversé. ⇒ chavirer. — Par ext. Culbuter, se retourner, en parlant d'un véhicule (automobile, avion).2 ♦ Fam. Échouer. Son plan a capoté. Faire capoter une affaire.Synonymes :- culbutercapoterv.rI./r v. intr.d1./d MAR Chavirer.d3./d Fig. échouer.— Pp. adj. Une fille capotée.rII./r v. tr.d1./d (Afr. subsah., Madag.) Mettre (qqn) capot aux cartes.|| Ravir (qqch) à (qqn).d2./d (Réunion) Renverser qqch.I.⇒CAPOTER1, verbe trans.[En parlant d'un véhicule ou d'une embarcation] Se retourner sens dessus dessous (cf. capote2); chavirer (cf. capot2) de manière que le capot soit en dessous :• 1. L'avion venait de sauter par-dessus, comme un cheval. Il commençait à tourner autour du champ. En bas, pas un morceau de glace ne sonnait dans un verre; tous guettaient des cris.— Le capotage, reprit Scali. Sûrement il n'a plus de pneus...Il agitait ses bras courts, comme s'il eût voulu aider l'avion. Celui-ci toucha terre, s'infléchit, accrocha l'extrémité d'un plan et cela sans capoter.MALRAUX, L'Espoir, 1937, p. 478.— P. métaph. :• 2. ... son intervention [du député Gardas] avait fait capoter l'actuelle équipe au pouvoir.P. VIALAR, La Chasse aux hommes, La Bête de chasse, 1952, p. 181.Prononc. et Orth. :[
], (je) capote [
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1792 mar. « chavirer. » (Ch. ROMME, Dict. de la mar. françoise cité par Arveiller ds Fr. mod., t. 25, p. 308); 2. a) 1907 automob. (Nouv. Lar. ill. Suppl.); b) 1931 aviat. (GIDE, Journal, p. 1041). Dér. de capot ds l'expr. faire capot (capot2); dés. -er. Fréq. abs. littér. :11.
DÉR. Capotage, subst. masc. Accident par lequel un véhicule culbute et se retourne sens dessus dessous pour se retrouver sur la capote. Les deux cent vingt kilomètres de route sont d'une affreuse monotonie; n'étaient deux accidents rencontrés, l'un ayant causé quatre morts, l'avant-veille; l'autre, venant de se produire : simple capotage; nous assistons à l'extraction de deux dames pas trop endommagées, mais pantelantes, de dessous l'auto retournée (GIDE, Carnets d'Égypte, 1939, p. 1049). — [] — 1res attest. 1907 automob. (Nouv. Lar. ill. Suppl.), 1928 aviat. (Lar. 20e); de capoter1, suff. -age.
BBG. — LA LANDELLE (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 336.II.⇒CAPOTER2, verbe trans.Munir un véhicule d'une capote (cf. capote2).— [Employé principalement au part. passé adj., en parlant d'un véhicule] Capoté. Qui est muni d'une capote :• Toutes ces marchandises arrivaient dans de hautes voitures attelées de mules, et fortement capotées, ...PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, p. 110.— P. métaph. [Surtout en parlant des yeux] Avec ses yeux capotés (HUYSMANS, En ménage, 1881, p. 32); les paupières capotées (J. LORRAIN, Monsieur de Phocas, 1901, p. 169).Rem. Attesté ds LITTRÉ, GUÉRIN 1892, Lar. 20e, Lar. encyclop. et QUILLET 1965.Prononc. :[], (je) capote [
]. Étymol. et Hist. 1877 « garnir d'une capote » (LITTRÉ Add.). Dér. de capote1; dés. -er. Fréq. abs. littér. :1.
DÉR. Capotage, subst. masc. Action de monter ou disposer, en la pliant ou en la dépliant, la capote d'une voiture; la capote ainsi disposée. Deux coureurs destinés à lui venir en aide [au cocher], postés debout sur le marchepied de derrière de la voiture, dont le capotage relevé forme une espèce de lucarne, l'œil constamment fixé sur les chevaux, se jettent à leur tête au moindre incident (Journal officiel, 31 août 1875, p. 7405, 2e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). — []. — 1re attest. 1875 id.; de capoter2, suff. -age.
1. capoter [kapɔte] v. tr.❖♦ Techn. Munir (un véhicule) d'une capote. — Fermer la capote de (un véhicule). || La pluie commençant à tomber, ils capotèrent le cabriolet.——————capoté, ée p. p. adj.♦ Muni d'une capote; dont la capote est fermée, rabattue. || Cabriolet capoté.❖DÉR. 1. Capotage.HOM. 2. Capoter.————————2. capoter [kapɔte] v. intr.ÉTYM. 1792; de 2. capot.❖1 Mar. Être renversé sens dessus dessous, se retourner (en parlant d'une embarcation). ⇒ 2. Capot (faire capot); chavirer.2 (1907). Culbuter, se retourner (en parlant d'un véhicule : automobile, avion, etc.). → 2. Capotage, cit. 2.3 Fig. Échouer. || Faire capoter une affaire qui allait réussir.0 Ne pas louper un message, surtout; la vente capoterait.Pierre Accoce, le Polonais, p. 10.❖DÉR. 2. Capotage.HOM. 1. Capoter.
Encyclopédie Universelle. 2012.